Il s’agit de mon premier Ken Follett. Il y a bien quelques autres romans de l’auteur disséminés dans ma bibliothèque, mais je n’avais jamais franchi le pas. Les Piliers de la Terre m’a toujours fait de l’oeil, mais j’avais peur de passer une vie et demie à le lire et surtout peur de me faire une entorse à devoir trimballer un livre si épais. Sérieusement, je pense qu’il y a des chiens plus légers que ça (et des appartements parisiens plus petits aussi). Quoi qu’il en soit, j’ai opté finalement pour Le Scandale Modigliani, histoire de découvrir cet auteur dont on parle tant et parce que l’aspect artistique de l’histoire me tentait beaucoup. Avant de pouvoir retourner courir les musées, chassons les tableaux en lecture.
Je suis bien et mal tombée… Bien tombée car, sans le savoir, j’ai choisi un des premiers livres de Ken Follett. C’est toujours intéressant de lire un auteur dans l’ordre chronologique. On peut suivre son évolution au fil des livres, et si des références sont faites on ne rate rien. En revanche, je suis plutôt mal tombée en termes de lecture. Le label Ken Follett me semblait gage de qualité, et pourtant ici, pas tellement… Sans être mauvais, ça n’a rien d’exceptionnel (et j’attendais de l’exceptionnel, ou du très bon rien de moins). L’histoire est sympathique mais l’intrigue un peu gentillette. C’est toujours agréable à lire, il y a des moments prenants et ce monde de l’art londonien est intrigant, mais à aucun moment je n’ai été emportée dans ma lecture. Pire, je crois bien que les personnages qu’on essayait de me faire aimer m’ont été d’entrée de jeu assez antipathiques. Parfois un peu cliché, un peu rapide, un peu facile, mais dans l’ensemble je ne condamne pas totalement. Ça reste sympa et pour qui s’intéresse au milieu de l’art, je pense que ça peut être intéressant. A moins qu’au contraire une personne mieux informée ne repère encore plus de défauts que moi ? A vérifier.
Résumé : Combinons une étudiante en histoire de l’art, deux galeries londoniens, un détective privé, un artiste en perdition, une actrice essoufflée et un Modigliani perdu, vous avez la recette de ce roman. Ça et un peu d’ingéniosité pour se sortir de mauvais pas… ou aggraver son cas.
La Femme à l’éventail (Lunia Czechowska)